En 1962, Il apparaît impérieux aux Pieds Noirs, de trouver un dénominateur commun après l’abandon de l’Algérie et de se différencier d’une population qui a voté à 90% l’amputation de son territoire abandonnant ses propres citoyens aux couteaux de bandes armées. Rien de nouveau en cela, la République est coutumière du fait, ce qui est nouveau, par rapport à la Vendée ou la Libération par exemple c’est qu’elle opère ici ses génocides par brigands interposés…Le peuple Pieds Noirs trouve son folklore et ses traditions dans les campagnes et les banlieues de toute l’Europe du sud autant que dans le bled algérien. Il y développe aussi sa langue, le Pataouète . L’identité « Pieds Noirs » gagnera ses titres de noblesse avec la boutade « Pieds Noirs et fiers de l’être », née sur les barricades d’Alger en 1960.
Un facteur identitaire majeur est aussi la cohésion face à une mère patrie qui rejette ses enfants dont la faute est de ne pas vouloir être abandonnés.
